Le mono-plateau moderne était une évolution sans doute inévitable liée à l’augmentation continue du nombre de pignons par cassette au cours des dernières décennies. Les 11 voire 12 pignons actuels autorisent en effet une augmentation de la plage de développement tout en conservant un étagement acceptable entre les vitesses. Comme souvent désormais, c’est par le monde du VTT que l’innovation est apparue avant d’arriver dans le monde du vélo de route avec les gammes 1 chez Sram puis GRX chez Shimano.
Mais l’inflation du nombre de dents autant que la livrée de ces nouveaux produits ne les destinent pas vraiment aux montages classiques basés sur des standards éprouvés. Reste que le mono-plateau est une solution attractive dans bien des cas pour une utilisation cyclotouristique et, comme bien souvent dans le monde du cycle, qui n’a rien d’une innovation. On peut retrouver dans les anciens catalogue des cycles Alex Singer des randonneuses équipées en mono-plateau.

Pédalier Campagnolo Strada destiné au cyclocross et équipé de deux flasques. Le mono-plateau simplifie la gestion des vitesses sur ce type de pratique où la réactivité est primordiale.